Les médicaments à éviter à cause de leurs effets secondaires indésirables et graves
La revue médicale française « Prescrire » vient de sortir une liste de 74 médicaments qu’elle qualifie de « plus dangereux qu’utiles ». Certains d’entre eux, avertit-elle, ont des « effets indésirables graves ».
Parmi les nouveaux médicaments « dangereux », on retrouve l’escitalopram (exemple : Seroplex) et le citalopram (ex: Seropram) que les personnes utilisent dans le traitement des états dépressifs ainsi que dans le traitement préventif des attaques de panique. Ces médicaments « exposent à un surcroît de troubles cardiaques ».
Utilisé dans la prise en charge de douleurs articulaires et rhumatismales, le diclofénac (ex : Voltaren) « expose à des effets indésirables cardiovasculaires, comme des infarctus du myocarde, des insuffisances cardiaques, des morts d’origine cardiovasculaires ». L’acéclofénac (ex: Cartrex) présente le même type de risques, selon Prescrire.
Parmi les autres médicaments épinglés, le nicorandil (Anancor ou autre), un vasodilatateur, « expose à des ulcérations cutanéomuqueuses parfois graves »
L’ivabradine (Procolaran), un inhibateur du courant cardiaque IF, « expose à des troubles visuels et des troubles cardiovasculaires, notamment des infarctus du myocarde, des bradycardies parfois sévères et autres troubles du rythme cardiaque ».
La dompéridone (Motilium ou autre) et le dropéridol (Droleptan), des neuroleptiques, « exposent à des troubles du rythme ventriculaire et des morts subites, disproportionnés par rapport aux symptômes traités et à leur faible efficacité sur les nausées et vomissements » ; et pour la dompéridone, « sur les reflux gastro-½sophagiens ».